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Madame Curie
(1943). Film de Mervyn Leroy, avec Greer Garson et Walter Pigeon dans les
rôles des grands Curie. Le hasard a voulu que lors d'une sortie de golf
en 1997, j'ai eu la chance de rencontrer un certain Jacques Guérineau. Nous avons fait une partie très agréable ce jour-là et plusieurs autres
depuis. Jacques a travaillé avec Irène Curie, jouée par Margaret
O'Brien ici, dans ses laboratoires et il a développé un instrument très
compact, en forme de stylo et appelé le Stylodensitomètre, pour mesurer le
taux de radioactivité dans l'atmosphère. Le Stylodensitomètre a servi
à Chernobyl pour mesurer l'intensité des dégâts nucléaires, par
exemple. Il m'a aussi montré une autre de ses nombreuses inventions, une
perche très astucieuse pour pêcher les balles de golf tombées à l'eau!
Il a récemment été promu Chevalier de l'Ordre National du Mérite.
Madame Bovary
(1949). Ici la version de Vincente Minelli, avec Jennifer Jones dans le
rôle d'Emma Bovary. James Mason fait les interventions narratives dans la
voix de Flaubert...
Madame X
(1929). Film de Lionel Barrymore, tiré de la pièce d'Alexandre Bisson.
L'histoire d'une femme (Ruth Chatteron) chassée du foyer par un mari cruel
(Lewis Stone) et qui, plusieurs années plus tard, retrouve son fils (Raymond
Hackett) qui, sans la reconnaître, prend sa défense contre une accusation de
meurtre.
Made in Paris (1966).
Ann-Margret joue le rôle d'une couturière américaine qui va à Paris et tombe
amoureuse d'un charmant Français (Louis Jourdain).
Madeline
(1998). Une petite orpheline dans une école religieuse à Paris. Avec Hatty Jones et Frances
McDormand.
Madeline: Lost in Paris (1999). Téléfilm de Disney.
La petite orpheline à la recherche d'une famille dans la capitale.
The Madwoman of Chaillot
(1969). Film de Ryan Forbes, tiré de la pièce de Jean Giraudoux.
Katherine Hepburn dans le rôle de la Comtesse Aurélie, une folle qui ne voit
que du bien dans un monde où le mal règne partout. Une série de grandes
vedettes jouent dans ce spectacle de la rêverie: Paul Henried, Danny Kaye,
Richard Chamberlain, Yule Brenner, etc.
La Maman et
la putain (The Mother and the Whore, 1973).
Film de Jean Eustache, avec Bernadette Lafont et Jean-Pierre Léaud. Sans
intrigue et sans événement, ce film extrait son essence et sa force
séduisante de toutes les sèves qu'a fait monter la Nouvelle Vague.
The
Man in the Iron Mask (1998). Refonte du roman d'Alexandre Dumas
avec Leonardo DiCaprio dans le rôle de Louis XIV et son frère jumeau
Philippe. Un film bien fait.
Pour les amateurs de DiCaprio, son dernier film The Beach passe en ce moment dans les salles. C'est aussi une sorte de francofilm dans la mesure où les deux co-aventuriers de Leonardo sont français (Virginie Ledoyen et Guillaume Canet). Je comprends certains commentaires négatifs sur ce film, mais je l'ai trouvé quand même assez puissant.
Ma Nuit chez Maude (1969). Film d'Eric Rohmer. Jean-Louis
Trintignant, Françoise Fabian, et Marie-Christine Barrault dans l'histoire d'un
automobiliste enneigé. Si mes souvenirs sont bons, ce sont les Les
Lettres Provinciales et Le Pensées de Pascal mises en cinéma.... Un chef
d'oeuvre!!!
The Man with One Red
Shoe (1985). Film de Stan Dragoti, avec Tom Hanks et Carrie
Fisher. Scénario de Francis Veber et Yves Robert et tiré de leur Grand
Blond avec une chaussure noire (1972), un bien meilleur d'après ce que je
comprends.
Manon des sources
(Manon of the Spring, 1986). Film de Claude Berri avec Yves Montand, Daniel Auteuil et
Emmanuelle Béart. La suite des aventures et des convoitises de Jean
de Florettte. La terre, l'eau, la mort, et la vengeance, le tout
à la Marcel Pagnol.
Les Marchands de
sable (2000). Film de Pierre Salvadori, avec Robert Castel,
Marina Golovine, Mathieu Demy, et Guillaume Depardieu. Dans un quartier de
Paris où le désespoir, la violence et la drogue règnent une jeune fille perd
son frère et cherche retrouver ses assassins.
Maria,
fille de Flandre (1995). Téléfilm de Philippe
Triboit, avec Christopher Thompson, Maria De Madriros. Suivant la
Première Guerre mondiale, un jeune homme essaie de se faire une vie, de trouver
le bonheur malgré les obstacles. Les années 20, pas si gaies.
Marianne (1929). Marion Davies
dans son premier rôle parlant joue une petite Française qui tombe amoureuse
d'un soldat américain (Lawrence Gray) durant l'absence de son fiancé, parti
aux tranchées.
Marie Antoinette
(1938). Film de W. S. Van Dyke, avec Norma Shearer dans le rôle de la
reine, Robert Morley dans celui de Louis XVI, et John Barrymore dans celui de
Louis XV. Un bon film que j'ai vu lors d'une terrible crise de grippe il y
quelques années. Le film a mérité plusieurs nominations pour l'Oscar,
mais il n'a gagné que la Volpi Cup de la meilleure actrice pour Shearer.
Marie
Baie des Anges (1997). Film de Manuel Pradal. Un peu comme The
Beach, d'après ce que je comprends -- histoire de jeunes personnes qui
s'isolent sur une île "déserte", cette fois sur les côtes de la
France.
La
Mariée était en noir (The Bride Wore Black,
1967). Film de François Truffaut, avec Jeanne Moreau, Michel Bouquet, et
Jean-Claude Brialy. Un hommage à son maître où le ton hitchcockien
reste fidèle tout au travers de la quête de vengeance entreprise par une veuve
qui recherche les responsables de la mort de son mari -- le jour même de leurs
noces.
Marius et
Jeannette (1997). Film de Robert Guédiguian, avec
Ariane Ascaride et Gérard Meylan. A Marseille un gardien de cimetière
rencontre une caissière smicarde et mère de deux enfants.
Mary, Queen of Scotts
(1971). Film de Charles Jarrott, avec Venessa Redgrave dans le rôle de
Marie Stuart et Glenda Jackson dans celui d'Elizabeth Tudor. Ce film
commence dans célèbre château de Chenonceaux quelques mois après la mort de
Henri II dans un accident de joute. La veuve du feu roi, Catherine de Médicis,
surveille de près son fils François II et sa femme Marie Stuart, fille de
Marie de Guise. Les Guise, surtout le cardinal, imprègnent, leur nièce
d'une haine profonde pour les Protestants et surtout pour sa cousine anglaise
Elizabeth Tudor. Bientôt, après avoir effectuer le massacre de la
Conjuration d'Amboise, le malheureux roi François meurt d'une fièvre
cérébrale, ayant régné seulement quelques mois. Catherine n'a plus besoin de la jeune princesse et la pousse
à retourner au pays de son père Jacques Stuart. Marie se retrouve donc en Écosse où les guerres de religion et les luttes
politiques la hantent toujours. À comparer avec bien d'autres films qui
traitent de cette période turbulent: La Reine Margot, Mary of
Scotland, Elizabeth, etc.
Mary of Scotland
(1936). Film de John Ford. Un moment dans la vie de Marie Stewart
(Mary Stuart, Mary Queen of Scots, Marie de Guise), avec Katharine Hepburn et
Frederick March. La reine de France, maintenant veuve du feu roi François
II, prend le trône d'une Écosse encore catholique menacée des forces
protestantes anglaises.
Francotrivia: La légende voudrait que cette malheureuse reine de France et puis d'Écosse serait allée avec son mari François II et sa belle-mère Catherine de Médicis faire un pique-nique à Amboise en 1560, au lendemain de la fameuse "Conjuration d'Amboise". Les Huguenots, soupçonnés d'avoir comploté contre le roi, ont été capturés et massacrés dans un des événements les plus sanglants des Guerres de religion qui ont déchiré la France du 16e siècle. Le célèbre repas aurait eu lieu à l'ombre des cadavres hérétiques, pendus aux murs du château et des têtes découpées et montées sur des lances pour prévenir les impies! L'ironie du sort a voulu pourtant que le fils même de cette reine se convertît au parti protestant. Ce fut ce jeune Jacques Stuart, déjà roi d'Écosse depuis l'abdication de sa mère en 1567, qui, à la mort d'Elizabeth en 1603, prit le trône d'Angleterre sous le nom de James Ier, celui de la King James Bible!
Masques
(1987). Film de Claude Chabrol, avec Philippe Noiret, Robin Renucci,
Anne Brochet, et Bernadette Lafont.
L'animateur d'une émission de télévision se voit l'objet adoré d'un large
public. Il est aussi l'objet d'une future biographie dont l'auteur
découvre peu à peu quelques dures vérités derrière les masques.
Attention aux tasses de thé et surtout à la Madeleine!
Matewan (1987). Pas
vraiment un francofilm, mais je l'ai vu pour la première fois sans savoit qu'il
s'agissait de vrais événements. J'ai cru que c'était une version
américanisée du roman de Zola, Germinal. La vérité est
internationale sinon universelle. Un film de John Sales, à ne pas manquer
si vous ne l'avez pas déjà vu.
Mauvaises
Affaires (1997). Téléfilm de Jean-Louis Bertucelli,
avec Bernard Lecocq et Christian Charmetan. Deux frères, l'un vivant dans
le Nord et l'autre dans le Midi, se retrouvent face à face dans un village du
sud, où les façons de faire -- surtout en ce qui concerne l'argent et les
finances -- provoquent la curiosité et même les soupçons du nouveau venu.
Ma Vie en Rose
(1997). Comédie franco-belge de Alain Berliner où un petit garçon
(Georges Du Fresne) sème la "zizi-nie" dans sa famille en voulant se
comporter en petite fille. Un film intéressant de plusieurs points de
vue. Les images sont spécialement bien faites et renforcent
l'intrigue d'une façon tout à fait remarquable. [Ask me some time why this
film should be rated "XX" -- if you see it, you'll know whYY!]
Mayerling
(1968). Film de Terence Young tiré du roman de Claude Anet. Une
sorte de Cendrillon moderne, l'histoire et celle d'un prince autrichien (Omar
Sharif) qui risque tout pour l'amour d'une plébéienne (Catherine
Deneuve).
Mémoires en fuite
(2000). Téléfilm de François Marthouret, avec Bernard Lecocq et
Geneviève Page . Le fils d'un père mort au moment de la Libération part
à la recherche d'un homme dont le souvenir est embrouillé par les brumes de
l'Occupation. Fut-il le Résistant légendaire, ou autre chose?
Mes
Petites Amoureuses (1974). Film de Jean Eustache,
avec Martin Loeb et Jacqueline Dufranne. Un jeune homme fait
l'apprentissage de la vie et des femmes dans un village du midi.
The Messenger: The Story of Joan of Arc
(1999). Film de Luc Besson, avec Milla Jovovich dans le rôle
principal. Il s'agit d'une version très controversée de la vie d'une
sainte qui ici paraît tenir ses visions de traumatismes violents et sexuels
subit durant une enfance passée dans les pires années de la Guerre de Cent
Ans. Je donne ici, mon point de vue, . . . et une interprétation.
Si cette Jeanne d'Arc est folle il ne s'agit pas de la Pucelle historique mais
de son appropriation actuelle par l'extrême droite en France, particulièrement
la Front National dont elle est devenue un des emblèmes. Autre aspect
particulier, c'est un film français tourné en anglais, ce qui explique en
partie le faux du ton qui empêche le drame de de prendre ses essors. John
Malkovich tient tout de même sa place dans le rôle de Charles VII, mais Dustin
Hoffman est gaspillé dans celui du fantôme qui hante la Bonne Lorraine durant
sa captivité à Rouen. L'ironie de la situation linguistique est d'autant
plus cruelle dans le sens que certains sont convaincu que plus qu'aucun autre
Jeanne d'Arc est l'auteur de l'unité linguistique de la France moderne (voir a
ce propos un petit essai
fascinant sur la Jeanne d'Arc de Charles Péguy (et J' Accuse d'Emile Zola,
proposé par Marie Duteau). Quant à moi, je croit que si cette petite
Jeanne n'avait pas existé, les Anglais auraient bien gagné cette interminable
guerre. ET, comme les Normands dont ils sont issus, ils
auraient gardé eux-mêmes la langue de Guillaume le Conquérant, la langue de
Richard Coeur de Lion, et la langue de Hugues Capet!!!! Ce film est
plein de sacrilèges, mais aucun d'entre eux ne dépasse son utilisation de
l'anglais: Honni soit qui mal y pense!
Microcosmos (Microcosmos:
Le peuple de l'herbe, 1996). Documentaire de Claud Nuridsany et Marie
Perennou. La vie des insectes en MACROvision.
Le film a gagné le Grand Prix Technique à Cannes en 1996 et le César en
1997.
Les
Mille et une recettes du cuisinier amoureux (A Chef in Love, 1996).
Film de Nana Dzhordzhadze, avec Pierre Richard et Micheline Presle. Les
aventures d'un grand cuisinier français dans la Georgie de la Révolution
russe.
Milou en mai
(May Fools, 1990). Film de Louis Malle, scénario de Malle et de
Jean-Claude Carrièrre. Au milieu du tumulte de Mai '68 une famille
bourgeoise se retrouve, non pas à Paris, mais à la campagne pour les obsèques
de leur grand-mère. Dans l'intimité les émotions sont à peine plus
subtiles que celles qui règne dans les rues de la captale.
Les
Misérables, parts one and two (2001). Film de
Josée Dayan, qui a aussi tourné le Balzac et Le Comte de Monte
Cristo, les deux avec Depardieu et les deux récemment passés à la télé
américaine (le premier film de Dayan était un documentaire assez célèbre sur
la carrière de Simone de Beauvoir). Ici, Gérard Depardieu, dans le rôle
de Jean Valjean, est poursuivi par son copain John Malkovich, dans le rôle
de Javert. Christian Clavier (Les Visiteurs, Astérix, etc),
Virginie Ledoyen (The Beach), et Charlotte Gainsbourg jouent aussi.
FAM, 19h. Part 1 mercredi 20h, part 2, jeudi 20h.
Les Misérables
(1998). Film de Bille August, avec Liam Neeson dans le rôle de Jean
Valjean. Uma Thurman est Fantine et Geffrey Rush est l'Instepceur Javert.
Une version assez traditionnelle mais bien faite du grand roman hugolien.
Arena: Les Miserables. Spécial Bravo, comédie-musicale tiré du roman de Victor Hugo. 'Featuring over 200 cast members from countries around the world, this spectacular Royal Albert Hall production of Cameron Mackintoshs smash musical stars Colm Wilkinson as Valjean, Michael Ball as Marius, and an international cast of Valjeans performing a special version of the 'Peoples Song.'
The Moderns (1988). Film
d'Alan Rudolph, avec Keith Carradine, Geneviève Bujold, Geraldine Chaplin et
bien d'autres. Un artiste américain essaie de trouver des repères dans
le Paris des années 20 -- celles de la « génération perdue ».
Mon homme (1996).
Film de Bertrand Blier, avec Anouk Grinberg et Gérard Lanvin. Une
sorte de "Femme qui aimait les hommes", il s'agit d'une jeune
prostitué à Lyon qui aime vraiment son travail et tout un et chacun des hommes
qui tombent sous sa clientèle. Elle finit par acceuillir chez elle un
sans-abri qui devient vite son maquereau et qui se fait arrêter . .
.
Mon
Oncle (1956). Un classique dans la
série Monsieur Hulot de Jacques Tati. Ici la sérénité de la vision
simple de la vie de Hulot (Tati) est perturbé par le monde moderne et
compliqué de sa soeur (Adrienne Servantie) et son beau-frère (Jean-Pierre
Zola). Un film à rire pour tous les goûts.
Monsieur Verdoux
(1947). Film de Charles Chaplin; scénario de Charles Chaplin et Orson
Welles. Une version vingtième siècle de la légende de Barbe Bleue, ogre
d'enfants et de femmes. Nos Vendéens 1999 se souviendront d'être passés
devant le célèbre château du vrai Gilles de Rais à Tuffauges. Un
véritable film noir....
Moulin Rouge
(1952). Film de John Huston avec José Ferrer dans le rôle de Henri
Toulouse Lautrec, musique de Georges Auric. Ce film mérite bien un moment
d'attention si vous l'avez à prêter.
Moulin Rouge (2001). Film de Baz Luhrmann, avec Ewan
MacGregor, John Leguizamo, Nicole Kidman. Comédie musicale post-moderne
évoquant la vie de Toulouse-Lautrec et Montmartre de la Belle Epoque. De
la nostalgie ultra-spectaculaire, et sans regrets.
My Dinner with André (1981).
Un vrai "talkie" de Louis Malle. Une longue conversation entre Wallace
Shawn et André Gregory, acteurs et scénaristes.
My
Father the Hero (1994). Gérard Depardieu reprend son rôle de Mon
père ce héros. Film de Steve Miner, scénario de Gérard Lauzier
et Francis Veber (Dîner de cons, La Cage aux Folles, Les
Compères, Le grand blond avec une chaussure noire, etc.).
Les Mystères
du Sadjurah (1996). Film de Denys
Granier-Deferre. Une guerre civile et une île ravagée par ses excès
militaires . . . et spirituels.
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